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Affichage des articles du septembre, 2010

de l'utilité du silence....

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l'oreille peut emmagasiner un nombre infini de sons, mais pas le cerveau.....le cerveau a besoin d'un temps précieux pour reprendre son souffle et graver dans son disque dur ou dans certains fichiers temporaires les informations reçues. au delà d'un certain nombre de mots, nous sentons que nous passons pour notre interlocuteur de l"état de communicant à celui de bavard...et alors là !! point de salut !!! l'œil se fait promeneur, cherche quelque chose sur lequel se fixer afin de rendre plus supportable les longues minutes de bavasserie que nous imposons....je vous laisse lire et je me tais....je n'ai que trop bavardé : chuuuuut   !

Je peux entrer?

 J'ai d abord voulu publier ceci en francais mais j'ai été si déçue par les versions trouvées. Même la Pleiade ne retranscrit pas ( à mon avis) l'opposition entre silence et folie du rêve de cette nonne gitane. je le livre ici brut, tel que je l'ai découvert à l'age de 13 ans et je tenterai une traduction très personnelle. je demande par avance pardon à Monsieur Lorca pour cette liberté que je prends. Silencio de cal y mirto. Malvas en las hierbas finas. La monja borda alhelíes sobre una tela pajiza. Vuelan en la araña gris siete pájaros del prisma. La iglesia gruñe a lo lejos como un oso panza arriba. ¡Que bien borda! ¡Con qué gracia! Sobre la tela pajiza ella quisiera bordar flores de su fantasía. ¡Qué girasol! ¡Qué magnolia de lentejuelas y cintas! ¡Qué azafranes y qué lunas, en el mantel de la misa! Cinco toronjas se endulzan en la cercana cocina. Las cinco llagas de Cristo cortadas en Almería. Por los ojos de la monja galopan dos

spécialisée en rien......

Puisque chacun  aime être spécialisé , avoir un domaine de prédilection , je revendique le droit de n'être spécialisée en rien.

on commence par des remerciements maladroits........

Voilà une traduction très libre d'un joli texte de Sivhaji Shah qui au lendemain du départ de son Ami  , écrivait ceci aux Dieux pour qu'ils le protège.  Sérénité  sur mon Ami du coté de la mer, il a posé son bagage calme, tranquille, il ne relève pas la tête il suit le regard des autres par ses mains usées d avoir tant pris son visage pour cachée son indifférence de cette vie il est déjà ailleurs alors que vous le croyez près de vous les paupières basses et le sourire vagabond  il est d'ailleurs. j'aimerais croire que je suis seul à le voir ainsi je n'aurais pas à craindre que cette main invisible s'eloigne mais il apparait à tous ainsi et se confond avec l'horizon. je ferme les yeux pour perdurer cette sensation que rien ne changera jamais à mon ami , à celui qui encore aujourd'hui me fait reconnaitre la force d'un sourire je remercie la terre de le sentir  et qu'il m'ait autoriser à penser à lui  Sivajhi Shah 1890-