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Affichage des articles du 2010

Je laisse le soin.....

....... à nos médias de fin d'année de nous faire une liste de toutes les résolutions que nous devrions prendre. Pour ma part j'abandonne l'idée de réussir ces épreuves olympiques de l'amélioration de moi-même ! je vais plutôt travailler dans la continuité et poursuivre ce que 2010 m'a apporté de bon et m'a appris.... Je vous épargne donc les nombreux vœux que je formule en mon for intérieur et simplement je reprends ce proverbe provençal que je nous souhaite à tous : Que Dieu nous fasse la Grâce de voir l'année prochaine, et si nous ne sommes pas plus nombreux, que nous ne soyons pas moins ! " May God give us the Grace to see the  next year , and if we are not more , that we are not less ! " ( traduction très personnelle)

Franck Horvat - La gare Saint-Lazare à l'heure de pointe, Paris, 1959

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mouvement, mer de foule, passage, espace, saisir, arrêt du temps, fixer....

juste comme ça.....

 Le loup et la fourmi Une   fourmi par un beau mois de mai Rencontra un Loup mélomane Et malgré l'évidence du danger Devint sa grande fan Elle mettait toujours en doute Pensant se faire dévorée  L’attitude de bon scout Du gentil canidé Hélas, le loup se lassait parfois De voir la fourmi apeurée Par le ton de sa voix Qui la faisait trembler « N’écoute pas mes grognements !  »  lui dit-il souvent excédé « Mais plutôt   mes yeux brillants A qui tu peux te confier » Au moment du bilan de fin d année Travail lassant pénible et ennuyeux La fourmi fut bien aidée Par le loup qui fit de son mieux Seul le loup était resté Et la fourmi bien embarrassée Se promit de mieux le traiter

Rendons à César....

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.........ce qui appartient à César : S'il existe un père Noël je veux bien croire qu'il ait été bienveillant avec moi. Un peu en avance,  il m'a fait quelques merveilleux cadeaux : il s'est fait mécanicien et a mis des freins puissants à une ambulance qui fonçait droit dans le mur.... Il s'est fait soleil pour faire fondre la neige et me permettre d'être chez moi le soir de Noël. Surtout il s'est fait agent de voyage et m'a offert une vue de Paris comme jamais je ne pensais  avoir. Je lui promets en retour de prendre soin de ce beau sourire qu'il a affiché au dessus de ma tête.

Alice Russell "Light Went Out"

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entre autre....

foutaises....

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Le mot que tu retiens entre tes lèvres est ton esclave. Celui que tu prononces est ton maître (Proverbe arabe). Pour ma part ça serait plutôt le contraire.....esclave du silence qui gangrène tout.  je n'ai pas vu passer cette journée.....mais j'ai vu passer un tas de conneries.... 

Mon Paris à moi...... La Complainte de la Butte ( Cora Vaucaire -1949)

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Chaque fois que je vais à Paris j'ai cette chanson en tête : elle parle de la butte Montmartre et de ce qui nous touche le plus... Une fois encore j'y suis passée. J'aurais aimé te faire sentir combien ce lieu est imprégné de l'histoire du petit peuple parisien. ...la-bas Paris est un village qui se laisse vivre. Au détour des escaliers on y sent les fantômes des poulbots et des repasseuses. As tu senti cela  lors de nos balades ? ou le froid avait pris le dessus? Petite chanson  venue de loin dans le temps pour ceux qui aiment s'abriter sous les ailes des moulins. parce qu'on aime partager les endroits que l'on aime avec ceux que l'on garde en soi.

Touchée à l'âme par celui ci.......

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Paul Cézanne. Le Christ aux limbes . Paris, Musée d'Orsay, vers 1867. Sebastiano del Piombo. Le Christ aux Limbes. Madrid, Musée du Prado, 1516. Le Christ aux limbes   fut peint sur un mur du salon de la maison familiale par Cézanne. Lorsque la maison fur vendue, le nouveau propriétaire la fit transposer sur un cadre  Cézanne a prit l inspiration  d’un tableau éponyme   de Sebastiano del Piombo (1485-1547), élève du Titien.  C'est la seule œuvre religieuse de Cézanne. L'ambiance du tableau est identique à celle de Del Piombo mais  le chromatique lui est diffèrent  :  Sébastien del Piombo faisait plus ressortir la tendresse divine, alors que Cézanne, tout jeune peintre s'est laissé guider par la force tranchante de l'humanisme de la scène.  Il en résulte deux interprétations compatibles mais si différentes.

ca m'interpelle....

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Pablo Emilio Gargallo sculpteur espagnol, l’un des plus représentatifs de l’avant-garde espagnole, défini comme le sculpteur du vide. 1933 Le Grand Prophète ( Musée national Reina Sofía de Madrid) Le Prophète Tête

Jean Dieuzaide 1955

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"La  chevauchée"  photo prise en Anatolie, déser du Konya  par Jean Dieuzaide  en 1955.

Jeudi noir : actions obligations ! fin du boursicotage !

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J'ai regardé par la fenêtre et ai vu des gros nuages d'un gris bleu magnifique ! Au dessus j'imaginais un soleil éclatant qui se battait avec les gouttes d'eau ! Inutile de dire que le soleil gagnait le combat ! Pendant toute la matinée j'ai eu l'esprit léger et guilleret ! En écoutant la radio j'ai pensé à  Noël et aux tourbillons des cartes bleues; Rien n'y a fait : aucune idée sombre n'est venu masquer mon sourire Du coup je n'ai pas trop fait attention à mes actions ! Un pas de travers ou un coup de fatigue? Mon taux a définitivement chuté vers midi On ne peut rien y faire, et le tiroir se ferme dans un grand fracas Ne surtout pas trop y penser aujourd'hui , Bien que je doute pouvoir faire mieux ou pire ...... Et peut être que je me trompe? Beaucoup de mes consœurs comprendront le dilemme Encore que moi, je ne le comprends toujours pas.... 

No comment....

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Voilà une des plus belles chansons qu'il m'a été donné d'écouter cette année. Vida tao estranha Rodrigo Leao Il a des mots de velours Celui fait semblant d'aimer M a vie est une désillusion La chance m"évite Vie si solitaire ! Vie si étrange ! Mon cœur si mal traité ..... Pleurer ne m'apporte même plus de réconfort Il ne me reste qu'un triste fado Nous vivons dans le mensonge Sans plus nous rendre compte de ce que nous ressentons Plutot vivre seule toute la vie Qu'aimer un cœur qui ment Vie si solitaire ! Vie si étrange ! Mon cœur si mal traité ..... Pleurer ne m'apporte même plus de réconfort Il ne me reste qu'un triste fado

Cette belle chanson......

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                   ......n'est pas de son temps, n'est pas dans ses gouts musicaux , ni dans les miens d'ailleurs, mais elle est de circonstance. Dédiée à une gentille humaine...                                                                 par  Daniel Guichard    "Faut pas pleurer comme ça" Demain ou dans un mois Tu n'y penseras plus Faut pas pleurer comme ça Aujourd'hui c'est pour toi Que nous sommes venus Ne dis rien si tu veux Mais sèche un peu tes yeux Et ne crois pas surtout Que nous autres on s'en fout Tu sais pleurer ça sert à rien Laisse un peu dormir ta peine Dans un coin Faut pas pleurer comme ça Pleurer pour qui pour quoi Pour quelques souvenirs Pour quelques mots d'amour Jetés dans une cour Et qui s'en vont mourir Ne dis rien si tu veux Mais sèche un peu tes yeux Et ne crois pas surtout Que tes larmes on s'en fout Tu sais pleurer ça sert à rien Laisse un peu, laisse un peu Dormir ta peine

Portrait.....aujourd'hui le pécheur

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Nous connaissons tous un pécheur : celui qui se pose sur le bord d'une rivière et armé de ses cannes, de ses mouches et autres pièges plumetés taquine la truite ou autre porteur de branchies. Il parle de la truite ou du saumon avec passion.....il a l'attirail qu'il faut, un air débonnaire, il connait par coeur le bruit des arbres, les signes du vent...mais ça n'en reste pas moins un pécheur. Il appelle ça un sport et cela nous fait tous sourire  : rester assis des heures à attendre que le poisson morde n'est pas un sport pour la plupart d'entre nous. Approchez vous....regardez de plus près, observez ce pacifique amoureux de la nature. Plus fourbe que le chasseur qui lui, traque en mouvement, possede une arme à feux  pour laquelle il faut un permis,  fait saigner la bete chassée et affiche ainsi  son agressivité. le pecheur  vous pouvez le voir autrement : il est calme et tranquille, il est surtout patient. Il prépare longuement l'appât que va attirer s

on arrête de causer...

La campagne des Restos du Cœur commencent aujourd'hui. Nous prenons grand soin de nos SDF en donnant ce que l'on peut quand on y pense.... Le grand froid ravit les enfants qui attendent la neige, inquietent les personnes agés qui se voient deja glisser dans la rue . Le grand froid fait la Une des journaux qui comptent deja les morts parmi les sans -abris. C'est oublier que l'été tue plus de SDf que l'hiver, et que toute l'année beaucoup de gens  vivent à la limite de la decence par manque de tout.  Je ne vais pas m'elever ici contre la pauvreté, mais contre toutes les polemiques qui naissent autour des aides faites aux plus demunis. Donner ou pas, assister ou pas, je refuse d'en faire un débat. J'ai entendu ce matin qu'on en parle pour se donner bonne conscience : d'un coté ceux qui crient haut et fort qu'ils agissent et de l'autre ceux qui intellectualisent le probleme. En fin de compte, on cause et on ne fait pas grand chose, moi

Je revoyais le Grand Bleu.......

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  ......... film qui a fédéré toute une génération autour d'un cinéma nouveau, d'une façon de filmer inédite et très esthétique.  ce film décrit parfaitement le monde très à part des apnéistes.  La fin du film est, à mon sens, très logique  : Jacques effectue une plongée après la mort accidentelle de son ami Enzo et attiré par un dauphin il choisit de suivre le dauphin au fond .  On devine alors qu'il ne pourra pas remonter à temps quand l'air viendra à lui manquer et qu'il mourra : je parle de fin logique car tout le long du film , Jacques est un humain à part qui se sent revivre quand il plonge. Chaque remontée  lors de ses plongeons est un sacrifice....Il doit se forcer pour revenir à la surface . Je suis tombée par hasard sur la fin version américaine   de ce film :  le héros est attiré par un dauphin mais au lieu de le suivre dans les abimes il remonte à la surface et nage à la surface en jouant avec l'animal. Il a donc fallu tourner une fin différe

En y pensant bien......

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j anticipe la journée de demain qui me promet des sensations des plus exceptionnelles...je me sens comme une comédienne qui avant d'entrer sur scène a les jambes tremblantes et se demande si elle va réussir.... Le trac comme la couardise ont besoin de public : la comédienne va sur-jouer sa peur de la scène en sentant les yeux rivés sur elle dans les coulisses, et moi je sens les forces m'abandonner parce que je ne suis pas/plus seule à gérer ma représentation de demain.... Je ferai bien comme il faut, mais l'envie de faire l'école buissonnière me tiraille... A voir....pour ça,  j'ai encore mon libre-arbitre.....

Do you sprechen like mich?

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Je relisais des analyses médicales prescrites par un GM (gentil médecin) qui voulait me confirmer que je logeais en moi un petit chose qui ne demandait qu'à se développer : le silence se faisait pesant. je sentais bien qu'il aurait aimé être ailleurs. Il fallait bien pourtant en parler : lui par son devoir d'informer la patiente, fallait qu'il se décide à cracher le morceau, et moi parce qu'il s agit de ma vie, il fallait que je trouve un moyen d'avaler la pilule( à défaut du morceau en question). Nous avons alors tout deux utilisé un langage dans lequel nous sommes le plus à l'aise. Moi parlant du regard, du pincement de la bouche, de ma respiration difficile, je lui semblait lui dire : c'est grave? il y a un remède? je t'en prie rassure moi ." Lui, voulant me rendre la politesse, m'a répondu dans son propre langage: .............phagocytaire.......chondriomes............malignes.............origine virale périnatale, déléti

qui veut venir ?

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En marchant sur les pavés mouillés, nous aurons surement froid..;tu entendras la rumeur de la ville, le métro gronder sous nos pas. Peut-être viendras tu de ton coté me rejoindre sur le Pont des Arts? Nous plongerons dans les entrailles de Paris , Ne crois pas ceux qui disent que c'est une capitale, c'est un village  posé sur un fleuve.Tu verras le panache blanc d'Henri IV et les Halles,  tu sentiras la musique de la ville, et ton oreille va adorer .

FMI, BCE : Men in Black are back

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"La Commission européenne, le FMI, et la BCE, refusent de révéler l’identité de l’équipe qui est arrivée à Dublin le 17 novembre pour superviser les plans d’austérité budgétaires" nous y voilà....les petits agents secrets du FMI se gardent bien de se faire connaitre... mais pourquoi tant de cachotterie? ont ils une arme imparable pour débusquer les états fraudeurs ou les mauvais élèves de notre bien aimée CEE.... ceci nous mène à une seule chose  : à vouloir rester dans l'ombre on est sous les projecteurs ! ca me gene beaucoup qu'ils estiment devoir travailler dans un secret de facade....que ce soit par peur ou par dedain... va comprendre Charles !

saveurs nouvelles.....

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Aujourd'hui je savoure un nouveau gouvernement qui nous laisse entrevoir beaucoup de "sport" dans les mois à venir....je savoure mon nouveau statut d'employée-à-faibles-responsabilités  !! je savoure les mines déconfites des passants subissant le onzième jour de pluie !! Enfin....je savoure aussi le bonheur d'avoir avec moi un être humain doué d'un infinie patience pour me pousser de l'avant et  fait ce qu'il peut pour m'ôter mes doutes  sans déroger à ses convictions. Exercice périlleux et parfois digne d'un contorsionniste !

télé quand tu nous tiens...

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je revoyais il y a peu une interview de Dorothée qui a fait la joie des petits dans les années 80/90....il fallait l'aimer , elle et son équipe d'animateurs parce qu'ils inondaient le petit écran du soir au matin....la polémique enflait régulièrement  et tout le monde s'élevait contre la main mise de dodo sur le Paf français... Aujourd'hui un grand groupe nous inonde de ses émissions et formate très bien notre cerveau à ses dogmes. Dorothée faisait de la broderie pour bisounours à coté de cette machine infernale. Georges Orwell aurait été fier de son bébé. je voyage en télé réalité vers Pékin . Avec le Dieu télé  je prends des leçons de danse, de cuisine, de savoir vivre, de beauté, de psychologie de couple, j'apprends à faire le ménage, à éduquer mes enfants... il ne manque plus qu'une émission qui nous apprenne à penser. Ça c'est une idée...

Ca vient de loin....

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Bon anniversaire.... Tracy Chapman : Baby can I hold you.... à Filou1244

kébourdelçavaétre !

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-Madame Votre taux grimpe grimpe !!! Moi - quoi ? vraiment? ça va me rapporter combien? -Rien je ne suis pas banquiere ! Moi-zut......mais c'est normal?suis pas sure que ce soit le bon choix de laisser grimper ! - Fallait y penser vendredi dernier quand vous vouliez liquider... Moi- pas grave, je garde mes actions...  

expression : on a les amis qu'on mérite

je suis pas dans la mouise ! une bonne soeur, une nympho, un enfant de 8 ans , une timide maladive, un être-venu-d'ailleurs aux yeux magnifique et un post ado de 25 ans....... faut que je réfléchisse à cette expression.....ça ne me semble pas très bon pour mon karma tout ca..

de la vitesse de la vie....

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l'impression parfois d'être un hamster qui tourne dans sa roue et d'autres fois une sensation de vitesse supersonique. Mon souci est de savoir quelle est celle qui colle le plus à la réalité? j'ai bien pensé demander une rallonge de journée mais je crains qu'on ne m'oppose une fin de non-recevoir. Alors je continue en espérant que vous allez tous  à la même vitesse que moi, ou moi de la votre à défaut de ne pas aller dans le même sens. Heureuse de voir aussi que nombre d'entre vous subissent aussi cet espace-temps élastique ! c'est bon d'être accompagnée dans le foutoir ....

de l'utilité du silence....

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l'oreille peut emmagasiner un nombre infini de sons, mais pas le cerveau.....le cerveau a besoin d'un temps précieux pour reprendre son souffle et graver dans son disque dur ou dans certains fichiers temporaires les informations reçues. au delà d'un certain nombre de mots, nous sentons que nous passons pour notre interlocuteur de l"état de communicant à celui de bavard...et alors là !! point de salut !!! l'œil se fait promeneur, cherche quelque chose sur lequel se fixer afin de rendre plus supportable les longues minutes de bavasserie que nous imposons....je vous laisse lire et je me tais....je n'ai que trop bavardé : chuuuuut   !

Je peux entrer?

 J'ai d abord voulu publier ceci en francais mais j'ai été si déçue par les versions trouvées. Même la Pleiade ne retranscrit pas ( à mon avis) l'opposition entre silence et folie du rêve de cette nonne gitane. je le livre ici brut, tel que je l'ai découvert à l'age de 13 ans et je tenterai une traduction très personnelle. je demande par avance pardon à Monsieur Lorca pour cette liberté que je prends. Silencio de cal y mirto. Malvas en las hierbas finas. La monja borda alhelíes sobre una tela pajiza. Vuelan en la araña gris siete pájaros del prisma. La iglesia gruñe a lo lejos como un oso panza arriba. ¡Que bien borda! ¡Con qué gracia! Sobre la tela pajiza ella quisiera bordar flores de su fantasía. ¡Qué girasol! ¡Qué magnolia de lentejuelas y cintas! ¡Qué azafranes y qué lunas, en el mantel de la misa! Cinco toronjas se endulzan en la cercana cocina. Las cinco llagas de Cristo cortadas en Almería. Por los ojos de la monja galopan dos

spécialisée en rien......

Puisque chacun  aime être spécialisé , avoir un domaine de prédilection , je revendique le droit de n'être spécialisée en rien.

on commence par des remerciements maladroits........

Voilà une traduction très libre d'un joli texte de Sivhaji Shah qui au lendemain du départ de son Ami  , écrivait ceci aux Dieux pour qu'ils le protège.  Sérénité  sur mon Ami du coté de la mer, il a posé son bagage calme, tranquille, il ne relève pas la tête il suit le regard des autres par ses mains usées d avoir tant pris son visage pour cachée son indifférence de cette vie il est déjà ailleurs alors que vous le croyez près de vous les paupières basses et le sourire vagabond  il est d'ailleurs. j'aimerais croire que je suis seul à le voir ainsi je n'aurais pas à craindre que cette main invisible s'eloigne mais il apparait à tous ainsi et se confond avec l'horizon. je ferme les yeux pour perdurer cette sensation que rien ne changera jamais à mon ami , à celui qui encore aujourd'hui me fait reconnaitre la force d'un sourire je remercie la terre de le sentir  et qu'il m'ait autoriser à penser à lui  Sivajhi Shah 1890-